Moulin-à-Vent,
Seigneur des Crus du Beaujolais

La richesse de son histoire comme la singularité de son environnement font de Moulin-à-Vent une appellation de référence pour les amateurs de vin.

Moulin-à-Vent, Seigneur des Crus du Beaujolais

La richesse de son histoire comme la singularité de son environnement font de Moulin-à-Vent une appellation de référence pour les amateurs de vin.

Au fil de l’histoire, un potentiel remarqué

Moulin-à-Vent est un vignoble ancien, dont les racines remontent au 1er siècle avec l’arrivée des Romains. Le vin des “Torreins” est ensuite agréé par le roi Louis XIV et fait son entrée à la cour de France au XVIIème siècle, marquant ainsi le début de la notoriété grandissante du Cru. En 1872, les villages bourguignons obtiennent l’autorisation d’adjoindre à leur nom celui de leur meilleur terroir. Le “Chambertin”, la “Romanée”, le “Montrachet” et les “Thorins” complètent le nom des villages de Gevrey, Vosne, Puligny et Romanèche.

Agronomie : le triomphe de Moulin-à-Vent

Au XIXème siècle, nombreux sont les agronomes français qui remarquent la qualité des terroirs de l’appellation, allant jusqu’à les classer. La consécration arrive en 1869, date à laquelle l’ingénieur agronome Antoine Budker institue la première classification officielle en Beaujolais. Parmi la région, Moulin-à-Vent rassemble la plus large proportion de terroirs dits de “Première Classe”. Sur 28 lieux-dits, 7 sont classés ainsi : “les Vérillats”, “La Rochelle”, “Aux Caves” (Grands Savarins), “le Moulin-à-Vent” (Clos de Londres), “Rochegrès”, “Carquelin” et “les Thorins”.

1924 : 100 ans bientôt !

Pour se prémunir contre les fraudes liées à la notoriété grandissante du cru, les vignerons s’unissent et appuient la création de l’Appellation d’Origine (AO) qui naît en 1924, 12 ans avant l’apparition des AOC. En 1936, l’AOC Moulin-à-Vent voit officiellement le jour, parmi les premières françaises. Ainsi reconnu par l’INAO, le vin vendu précédemment sous le nom de “Romanèche-Thorins” est changé en Moulin-à-Vent. Par la même, le Château des Thorins devient alors le Château du Moulin-à-Vent, déjà référence de l’appellation.

Au fil des deux derniers millénaires, nombreux sont celles et ceux qui ont perçu le potentiel immense de cette appellation, la portant ainsi à une reconnaissance officielle et internationale.

Moulin-à-Vent,
Première Classe !

L’appellation Moulin-à-Vent se situe à l’extrémité septentrionale du Beaujolais, à 70 kilomètres au sud de Beaune et 50 kilomètres au nord de Lyon. Un îlot de 630 hectares de vignes se répartit autour du moulin-à-vent, dont la présence témoigne de vents réguliers et puissants qui favorisent un état sanitaire optimal ainsi que la concentration des jus. Les parcelles de vignes s’épanouissent sur une mosaïque de terroirs, puisque 69 lieux-dits alternent sables granitiques plus ou moins fins, exposition au vent, présence d’oxyde de fer, présence d’argiles en profondeur, présence de silice en surface, profondeur de sols, exposition au soleil, etc. Ces sols complexes résultent de l’érosion pendant plus de 300 millions d’années des derniers contreforts de granites métamorphiques du centre de la France.

Le Gamay, cépage Roi

Unique cépage rouge de l’appellation Moulin-à-Vent, c’est ici, sur nos sols granitiques, qu’il s’épanouit pleinement. Jeune, il donne des vins fruités et frais. Sur le long terme, il conserve sa fraîcheur, mais gagne en complexité, et se révèle fin et élégant.
Malgré sa fragilité, le Gamay est également doté d’une grande capacité d’adaptation, en particulier face au changement climatique : situé à l’extrémité nord de sa région, le Gamay produit ici des vins frais, aux degrés contenus, même sur les millésimes les plus solaires.

Moulin-à-Vent, Seigneur des Crus du Beaujolais

Moulin-à-Vent, Seigneur des Crus du Beaujolais

Au fil de l’histoire, un potentiel remarqué

Agronomie : le triomphe de Moulin-à-Vent

1924 : 100 ans bientôt !

Moulin-à-Vent, Première Classe !

Le Gamay, cépage Roi

Moulin-à-Vent,
Seigneur des Crus du Beaujolais

Moulin-à-Vent,
Première Classe !